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En Arabie Saoudite, le chameau est une institution omniprésente dans le quotidien des locaux. En effet, on les associe de plus en plus dans les manifestations sportives, culturelles et historiques du pays. Un événement met particulièrement le chameau en avant depuis 3 ans : le Crown Prince Festival qui se déroule dans la ville de Taïf. Ce festival rassemble des compétiteurs de la région et d’ailleurs qui s’affrontent dans diverses compétitions de course. Des prix d’une valeur de 12 millions d’euros sont remis aux participants. Pour cette 3ème édition 2021, des artistes ont pu s’illustrer à travers leurs œuvres donnant même lieu parfois à des records.
Le chameau scintillant qui fait briller les chameaux
Pour sa 3ème édition, le Crown Prince Festival a une fois de plus mis en lumière la ville de Taïf. Ainsi, entre le 8 août et le 12 septembre, un chameau géant a illuminé la ville avec ses 51 000 lumières. Mesurant 10m de large et 4,65m de haut, cette œuvre d’art est même inscrite dans le Guinness book des records.
Une exposition reliant l’héritage à l’art
La première exposition de peinture du Crown Prince Festival a permis de créer l’alchimie entre l’héritage des sports anciens et les beaux-arts. En d’autres termes, le chameau constitue le nœud qui relie la modernité à la tradition, le passé au futur, le sport à la peinture, le camélodrome à la toile. Elle s’appelle Mona Shabib Al-Subay’i et le coup de pinceau de cette artiste Saoudienne n’a pas laissé indifférente la Fédération Saoudienne des Chameaux qui lui a consacré une exposition, en soutien et encouragement de son talent.
Grande fan des courses de dromadaires, la peintre a déclaré que sa passion pour ces grands camélidés ne date pas d’hier. En effet, avant de les peindre, elle dessinait déjà des croquis des années auparavant. A cette époque, elle croyait déjà fermement au potentiel que représente ce patrimoine culturel. Les chameaux ont toujours occupé une place prépondérante qu’faut aujourd’hui préserver et promouvoir. Cet héritage dont elle est si fière incarne à la fois l’histoire et la gloire de toute une nation de génération en génération.
peinture d’un chamelier tenant son dromadaire peinture de dromadaires en pleine course
Elle ajoute également que le Crown Prince Festival attise la convoitise de tous les artistes car ils veulent tous y participer pour exposer leurs œuvres. Par ailleurs, Mona note aussi que ses peintures ont été bien accueillies par les organisateurs du Festival et que ce soutien n’était pas surprenant de leur part. Elle fut heureuse, dit-elle, d’avoir eu l’occasion d’échanger avec les visiteurs sur la relation étroite entre l’art et les chameaux. Les peintures sont diversifiées dans le but d’illustrer cette cohésion indéfectible entre les dirigeants du pays et son peuple. Mona a ainsi cherché à mettre en lumière la capacité et le rôle des leaders de son pays dans l’unification de cette nation (l’Arabie Saoudite) sous une seule et même bannière.
Crédit : Mona Shabib Al-Subay’i
Les chameaux inspirent d’autres artistes à travers le monde
En Australie, Jordan Sprigg transforme la ferraille en œuvre-d’art. Sa spécialité : les animaux en tout genre… Dont les chameaux bien évidemment. C’est ainsi qu’il a sculpté un dromadaire géant à partir de matériaux en fer. Le recyclage et l’assemblage de ces petites pièces ont donné naissance à un dromadaire au gabarit assez impressionnant.
En effet, son chameau de fer culmine à plus de 2,5m au niveau de sa bosse. Quant à son poids, il ne pèse pas moins d’une demi-tonne. Jordan l’a construite à partir d’une variété de métaux recyclés provenant principalement du Wheatbelt (région du Sud-Ouest de l’Australie). Pour rappel, les chameaux y ont été introduits pour la première fois au début des années 1900. A l’époque, les colons les utilisaient pour le transport et l’exploration du continent.
Jordan Sprigg et son chameau de fer chameau de fer : 3,6m de long x 2,55m de haut x 0,9m de large
Le plus beau dessin de chameau de France
En région parisienne, une petite tête brune a offert à son oncle un dessin représentant un dromadaire au crépuscule. L’émotion soudainement envahissante ponctue cet article sur les chameaux qui inspirent les artistes.
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